Certaines passions bien mystérieuses. Perso, je nourris une passion pour le moins insolite : les avions de chasse. J’ai encore la collection complète des Buck Danny. Pendant longtemps, vol en avion de chasse il m’a été impossible de sortir de la maison sans avoir mon avion de chasse porte-bonheur en poche. Je crois que peu de jouets ont été autant rentabilisé que celui-là. Il était inévitable qu’un jour, je veuille aller plus loin. Et je suis passé à l’acte récemment, lors d’un vol en Mig29. Cela s’est passé à Avignon, et je ne risque pas d’oublier ce jour de sitôt. Les émotions que m’a délivrées ce vol resteront à jamais gravées en lettres de feu dans ma mémoire. Car vous l’avez peut-être noté : il existe une grande différence entre savoir une chose et le vivre. Je savais par coeur les émotions procurées par un avion de chasse : les facteurs de charge qui vous font peser près de 400 kilos, le sentiment de légèreté des G négatifs durant certaines figures, les hauts-le-coeur qui vous secouent parfois… Mais on a beau savoir tout ça, je pense qu’on ne se rend pas réellement compte ; mais lorsque l’organisme ressent de telles sensations, on découvre que le savoir ne représente pas grand-chose tant qu’il n’est pas vécue à la réalité. Certaines figures étaient si violents qu’ils en devenaient pénibles. Et je dois vous confesser que, même si j’ai adoré cette expérience, j’ai poussé un petit soupir de soulagement lorsque le pilote a annoncé qu’il était temps de rentrer à la base ! Je commençais à me décomposer. Si vous appréciez l’adrénaline, je vous invite franchement à essayer l’aventure. Je vous mets le site où j’ai trouvé mon vol, si vous vous sentez d’humeur aventureuse.