Xavier Niel s’apprêterait-il à donner un nouveau coup de pied dans la fourmilière de la téléphone mobile ? C’est possible. En effet, il vient de teaser une nouvelle offre Free dont il parlera plus en détail le 14 mars, et qui, comme il l’a déclaré, « ne devrait pas plaire » à ses rivaux. Pour l’heure, il faut garder la tête froide, et cette annonce pourrait être décevante (je me souviens de l’annonce en 2015 de la Freebox mini 4K en 2015, alors que j’espérais que Free lance son propre smartphone), mais vu la propension de Free à jouer les trouble-fêtes, je suis impatient de voir à quoi ressemble cette surprise. Free a su creuser son sillon, depuis son entrée dans l’univers de la téléphonie mobile. Rappelez-vous, quand il a lancé son forfait téléphonique, totalement inédite : un abonnement à 2 euros à peine ! Invraisemblable, surtout quand les concurrents ne proposaient que des forfaits à 60 ou 80 euros ! Je me souviens qu’à l’époque, mon épouse payait 110 euros par mois pour son forfait ! Le dirigeant de Free n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, en affirmant que les concurrents de prendre les consommateurs pour des pigeons. Mais le mot me paraît nettement justifié, pour le coup : la baisse de prix hallucinante suggérée par Free a fourni la meilleure preuve que Bouygues et les autres se goinfraient de façon scandaleuse. C’est d’ailleurs pour ça que je suis à ce jour chez Free. Ce dernier n’est pas parfait, et la concurrence a désormais des forfaits très intéressants ; mais le fait est que je ne pourrais pas revenir vers eux, quels que soient leurs efforts. Certains de mes collègues ne comprennent pas mon raisonnement : de leur point de vue, il faut seulement aller au plus offrant. Mais la simple idée de retourner à des opérateurs qui nous ont truandés me rebute au plus haut point. FAites un rapide calcul des sommes incroyables englouties en téléphonie, c’est vraiment invraisemblable : cela représente un sacré pouvoir d’achat ! Les coupables s’en sont sortis haut la main.